
Anil Gayan, ancien ministre, soutient que cette réforme ne devrait pas s’appliquer de la même manière à tous les citoyens. Selon lui, les travailleurs manuels tels que maçons, mécaniciens ou planteurs ne devraient pas être traités comme les fonctionnaires, qui peuvent, selon lui, continuer à travailler jusqu’à 65, voire 67 ans.
De son côté, Devanand Ramjuttun, du Joint Negotiating Panel, va plus loin en proposant l’organisation d’un référendum national. Il estime que le peuple doit pouvoir se prononcer sur une décision aussi importante.
Raj Ramlugun, syndicaliste et citoyen engagé, plaide pour des consultations approfondies avec les différentes parties prenantes afin de mieux cerner les impacts et ajuster la réforme en conséquence.
Même son de cloche du côté du président du National Trade Union Congress (NTUC), Narendranath Gopee. Il affirme que cette annonce a provoqué un véritable levier de bouclier au sein de la population et appelle à une rencontre urgente entre le Premier ministre, le ministre des Finances et les principaux acteurs syndicaux pour ouvrir le dialogue.