Le Mouvement Socialiste Militant (MSM) est monté au créneau hier après-midi, lors d’une conférence de presse tenue au Sun Trust Building, pour dénoncer ce qu’il qualifie de dérives inquiétantes dans la gestion actuelle du secteur de l’éducation.
Prenant la parole, l’ancienne ministre de l’Éducation, Leela Devi Dookun-Luchoomun, a formulé de vives critiques à l’encontre des réformes en cours, qu’elle estime préjudiciables aux élèves, aux familles et aux institutions scolaires. Selon elle, certains changements auraient été introduits pour répondre à des intérêts personnels, entraînant notamment la fermeture de 3 collèges d’État et une réorganisation contestée du Foundation Programme, avec le regroupement des élèves concernés dans des structures spécifiques.
L’ancienne ministre a insisté sur la nécessité de placer l’épanouissement des enfants au cœur du système éducatif, estimant que les orientations actuelles vont à l’encontre de cet objectif.
Par ailleurs, Leela Devi Dookun-Luchoomun a également dénoncé la suppression envisagée de la mixité dans certaines écoles nationales, une décision qu’elle juge injustifiée et contre-productive. Selon elle, la mixité scolaire demeure essentielle pour favoriser le respect mutuel, la compréhension et le vivre-ensemble, particulièrement à un âge clé du développement des élèves.