
Le conflit en cours entre l’Iran et Israël fait planer une sérieuse menace sur les marchés pétroliers mondiaux. Ces derniers jours, les prix du baril ont fortement fluctué, atteignant jusqu’à 76 dollars antes de se stabiliser autour de 74 dollars. Si aucune installation pétrolière majeure n’a été directement touchée, les tensions géopolitiques suffisent à maintenir une pression constante sur les prix. L’Iran, acteur clé de l’OPEP, exporte une grande partie de son pétrole via le détroit d’Ormuz, couloir maritime stratégique par lequel transite près de 20 % du pétrole mondial.
Une fermeture, même temporaire, ou une frappe ciblée sur les infrastructures iraniennes pourrait provoquer une flambée brutale du prix du baril. Les marchés intègrent désormais ce risque, d’où la volatilité observée. Selon Bhim Sunnassee, président de la Petrol Retailers Association, pour Maurice, pays totalement dépendant des importations d’énergie, les conséquences potentielles sont bien réelles, même si l’économie locale ne ressent pas encore d’impact immédiat.