
Le gouvernement revoit sa stratégie envers la diaspora mauricienne, comme annoncé dans le budget 2025/2026. Un nouveau schéma plus souple sera mis en place pour faciliter leur retour au pays et encourager leur participation active au développement national. Un Diaspora and Global Advisory Council sera également créé sous l’égide du Bureau du Premier ministre.
Par ailleurs, les critères d’obtention des permis de résidence pour retraités non-citoyens seront assouplis, tandis que le Non-Citizens Property Act sera renforcé afin de restreindre certains achats immobiliers par des étrangers.
Comment la diaspora réagitelle à ces mesures ? Réponses dans notre reportage.
Tania, Mauricienne vivant en France, voit dans ces mesures une intention positive du gouvernement de rapprocher la diaspora du pays. Elle salue la création du Diaspora and Global Advisory Council, mais avertit : « Il faudra plus qu’un conseil sur papier. »
Elle ajoute que, bien que ces mesures soient positives, elles restent insuffisantes pour inciter réellement les Mauriciens de l’étranger à rentrer au pays.
Michel, installé au Canada, se dit peu concerné par ces mesures. Sa priorité, affirmetil, reste l’éducation de ses enfants, un domaine qu’il juge encore insuffisamment développé à Maurice. Il exprime également des inquiétudes quant à la sécurité sur l’île, qu’il qualifie de préoccupante.
En somme, si ces nouvelles mesures sont perçues comme un pas dans la bonne direction, elles ne semblent pas encore suffisantes pour convaincre une large partie de la diaspora de revenir au pays. Le dialogue, la confiance et des actions concrètes seront essentiels pour transformer cette ouverture en un véritable engagement.