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Keshinee: Le 12/07/2025 à 09:21 | MAJ à 12/07/2025 à 10:09
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Publié : Le 12/07/2025 à 09:21 | MAJ à 12/07/2025 à 10:09
Par : Dorothy Bonnefemme

Pour faire face à la montée en flèche de la demande en électricité, Maurice avait misé sur une solution d’urgence : l’introduction d’une barge électrique flottante censée injecter environ 100 mégawatts sur le réseau national dès janvier 2026. Ce projet, porté par le Central Electricity Board (CEB), se voulait temporaire, mais crucial pour renforcer la capacité de production du pays. Or, selon nos sources, il est aujourd’hui mis en suspens.

Selon des informations recueillies auprès de sources proches du dossier, plusieurs zones d’ombre, tant environnementales que financières, freinent désormais son avancée.

D’une part, des questions de conformité environnementale se posent : l'installation de moteurs dans une zone portuaire nécessite le respect strict des seuils d’émissions fixés par des conventions internationales. Or, il se pourrait que la barge génère un niveau de pollution supérieur à ces seuils. Par ailleurs, la production d’électricité s’accompagne du rejet d’eaux chaudes, un phénomène susceptible d’affecter les écosystèmes marins.

D’autre part, le coût financier du projet suscite également de sérieuses interrogations.

Or, le CEB doit impérativement intégrer 100 mégawatts supplémentaires au réseau d’ici janvier prochain afin d’éviter tout risque de surcharge.

Face à cette contrainte, le ministère de l’Énergie a activé un plan B : il envisage désormais une centrale mobile, composée de deux unités de 30 mégawatts chacune et on apprend que les procédures ont déjà été lancées.