
L’enquête de la Financial Crimes Commission (FCC) autour de Robert Banee, récemment libéré sous caution, entre dans une nouvelle étape. Malgré sa mise en liberté provisoire, Robert Banee demeure sous le coup de lourdes accusations. Trois véhicules haut de gamme — une Ford Raptor, une Mercedes et une Land Rover Defender d’une valeur estimée à Rs 8 millions — ont été saisis par les enquêteurs. Fait troublant : les personnes ayant utilisé ou loué ces véhicules demeurent, pour l’instant, non identifiées. Par ailleurs, aucun recours légal n’a été introduit à ce jour pour réclamer leur restitution.
Selon les éléments recueillis par la FCC, plusieurs véhicules saisis auraient été loués auprès de Robert Banee avant d’être utilisés par des tiers soupçonnés d’être liés à un réseau de trafic de drogue. Une situation délicate pour les éventuels locataires : se faire connaître reviendrait à admettre leur implication dans un usage criminel des véhicules. À ce jour, personne ne s’est manifesté auprès des autorités pour réclamer ces biens ou en révéler les utilisateurs. Les enquêteurs ont établi un lien direct entre la Land Rover Defender et Jimmy Alexis, déjà cité dans l’affaire Banee. Les preuves laissent penser que ce véhicule servait aux opérations de narcotrafic de ce dernier, confortant la thèse selon laquelle Robert Banee jouerait un rôle actif dans la logistique du réseau, bien au-delà d’un simple service de location. Le Ford Raptor et la Mercedes, quant à eux, restent plus difficiles à tracer.
Les enquêteurs s’efforcent d’identifier les personnes qui en avaient la jouissance. Face à ce mur de silence, la FCC met la pression : toute personne s’identifiant comme locataire s’expose à des poursuites pénales, mais l’inaction prolonge la rétention des véhicules. L’enquête progresse et la FCC envisage déjà d’élargir les charges initiales, notamment en invoquant la section 45 de la FCC Act, relative au financement du trafic de drogue. D’autres actifs liés à Robert Banee pourraient également être saisis dans les jours à venir.